Contexte
La connaissance des IST parmi les étudiants universitaires des facultés non médicales d'Iran n'est guère documentée. Il convient de le faire pour éclairer la recherche et les politiques d'amélioration de la santé sexuelle des étudiants universitaires du pays.
Méthodes
Un échantillon de commodité de 742 étudiants et étudiantes de premier et deuxième cycles a été recruté dans cinq facultés non médicales d'universités iraniennes publiques et privées en 2014. La sensibilisation et la connaissance des répondants au sujet des IST ont été évaluées sur la base d'un questionnaire validé. Le pourcentage de participants répondant correctement dans les sous-groupes d'étudiants a été comparé par tests chi carré, tests t de Student et analyse de variance simple.
Résultats
La moitié des répondants avaient entendu parler des IST mais la plupart ne pouvaient pas les identifier correctement dans une liste de maladies. Un total de 49%, 42% et 9% des répondants a atteint, respectivement, une cote de connaissance des IST faible, moyenne et élevée. Les répondants ont déclaré les sources en ligne (62%) et leurs amis (32%) comme principales sources de leur information sur les IST. Ceux plus âgés, qui avaient déjà été mariés ou davantage instruits se sont avérés plus informés que les autres sur la question.
Conclusions
Internet étant la principale source d'information des étudiants, il conviendrait d'accroître l'accessibilité et la visibilité de sites crédibles sur la santé sexuelle. Il serait par ailleurs utile de doter les personnes clés, au sein des réseaux des étudiants (parents, enseignants et pairs, par exemple), de la formation et des connaissances requises au sujet des IST et de les engager activement dans des efforts d'éducation à la santé sexuelle.